Bonjour,
j'ouvre un nouveau post concernant l'AL3 que je viens d’acquérir. Sur le moteur est inscrit : SALMSON type AL5 série 133 numéro 2 et 12 168, numéro qui figure aussi sur la plaque constructeur. Je sais par un membre du club que le véhicule a été livré le 12 avril 1926 au garage Chapoton de Poitiers.
Comme dit dans un autre post, je suis membre passif du club Salmson, passif car n'ayant pas encore de véhicule roulant. Je viens du milieu de la moto et possède depuis quelques années un roadster LR4n2 Rosengart et une S4_61.
Je suis ici pour échanger sur ce cyclecar et sur les véhicules Salmson en général.
A bientôt

Petite rectification, C'est un AL5 de 26. Qui peut me dire à quoi correspond les inscriptions qui sont en dessous des numéros de moteur. Le grand C avec ST gravé à l'intérieur ?

Bonjour Pascal,
Merci pour tes photos qui montrent une auto assez homogène. En outre je ne m'attendais pas à y trouver une plaque constructeur d'origine (elle est simplement clouée sur la planche pare-feu en contreplaqué). Il y a déjà une belle et bonne littérature sur les Salmson des années 20 : tu l'auras probablement prochainement dans ta bibliothèque car sur le site de l'Amicale l'historique est forcément limité.
Il est peut-être utile de replacer la voiturette VAL 5 dans l'adaptation constante des modèles à l'évolution de la demande. Le modèle VAL 3 a été dessiné pour des torpédos à deux places alors que le VAL5 qui a suivi est conçu pour des carrosseries à quatre places parfois en conduite intérieure. Donc le châssis est assez différent : cadre prolongé au-delà du train arrière, empattement allongé de 5cm, voie élargie d'un centimètre, le tout renforcé assez largement etc.. Un freinage est adopté pour l'essieu avant qui est totalement redessiné et les suspensions sont améliorées.La direction est plus démultipliée et le réservoir d'essence passe à 24 litres. Le modèle suivant VAL 6 adopte un pont avec différentiel et en acier ainsi que des tambours de 250 mm. La dernière mouture des VAL, la 7, bénéficie surtout d'améliorations mécaniques (huit tiges de culbuteur) et électriques (dynamoteur). En 1929 la nouvelle S4 et son 1300cc profondément remanié font de Salmson la première marque à ne proposer en production de série que des moteurs à deux ACT.
Les catalogues de l'usine présentent les carrosseries des VAL5. C'est une source précieuse.
Quant à ta question sur la marque frappée sur la fonderie du bloc moteur je crois qu'elle est spécifique à la production de la fonderie de Salmson. Le moteur de mon VAL 3 (N° de série 7489 livré à l'automne 1923) est marqué < U > en complément de la frappe d'identification. Il est assez clair que ce n'est pas la même personne qui a frappé.
A suivre donc...
Patrice ROUSSEL

Bonjour Patrice,
Merci pour ces informations. L’ensemble est cohérent et provient d'une même voiture carrossé en conduite intérieure ou en torpédo.
Je l'ai acheté pour le carrossé en deux places style grand sport et je recherche des conseils des infos ...

Bonjour,
Dans seconde moitié de 1923 la publicité de Salmson montre ce que l'usine propose dans l'esprit de sa réputation sportive non plus sur un châssis AL mais AL3. Les cyclecars et les voiturettes ne se différenciaient que par leur équipement puisque pour échapper à la taxe de luxe il fallait renoncer à tout accessoire pour ne pas dépasser 350kg. On était plus dans le sport automobile mais dans le sport fiscal. Les Val 5 n'ont pas connu ce régime maigre,sauf erreur de ma part. Il n'y a plus de cyclecars exonéré de la taxe de luxe. Du coup les modèles sortent avec un démarreur, une dynamo,des amortisseurs etc...La photo représente un VAL 3 en carrosserie touriste peut-être un de ceux que l'armée a acheté.
Un VAL carrossé sport ou grand sport est plus cossu et fait plus riche. Il offre plus de place dans sa pointe.Je rechercherai dès que possible une gravure de catalogue.
Patrice ROUSSEL



Modifié 1 fois. Dernière modification le 24/06/19 17:18 par roussel.

Bonsoir,
Je progresse dans le démontage de mon Val3 série 5 et pour le moment, l'état général des pièces n'est pas mauvais.
Il me faut tout de mème changer les poussoirs et les guides en bronze des tiges de culbuteurs du moteur monoculbuteur.
Je suis sur le point de mettre en fabrication une série. La personne chargée du travail me dit que l'on pourrait faire baisser le prix de revient si fabrication de plusieurs séries.
Alors je propose aux personnes intéressées par cette fabrication de se manifester rapidement. Je ne connais pas le prix exacte car il dépendra du nombre de pièces commandées.
De plus le pignon d'entrainement de mon arbre à cames est très fatigué. Si vous avez ou connaissez une solution ...
Mon moteur vous en remerciera éternellement ...
Amitiés

Bonsoir,
Pour le taillage de votre pignon , Je peux vous indiquer une solution appelez moi en message privés
Bien a vous
R Lambert