Re: Moteur Monoculbuteur
Date: vendredi 17 juin 2005 19:25:14
Bonjour,
Pour le prix, il vaut mieux attendre la réaction des cyclecaristes plus habitués que moi à suivre le cours des transactions...
Je ne pense pas que ce soit trop élevé si le moteur ne réserve pas de mauvaise surprise, évidemment...
Pour la différence entre le 4 tiges par rapport au 8 on retournera vers les idées géniales d'Emile PETIT qui a dessiné ce système de monoculbuteur avant les années 20 pour réaliser, le plus simplement et le plus économiquement possible, un moteur à chambre de combustion hémisphérique et soupapes en V... avec seulement 4 culbuteurs, 4 tiges,et 1 arbre à cames des plus simples à usiner bien qu'un peu particulier...
Cette particularité réside dans la forme des cames, au nombre de 4 mais dont le profil assure:
-Une levée classique faisant basculer le culbuteur pour ouvrir la soupape d'échappement...
-une "descente" dans laquelle tombe la tige entraînant le culbuteur contre la soupape d'admission mise ainsi en ouverture grâce aux 2 ressorts tirant vers le bas ce coté du culbuteur (au cours de ce mouvement, la soupape d'échappement s'est fermée et les 2 ressorts ont ,bien sûr, une force de traction suffisante pour mettre en compression le ressort de rappel de la soupape d'admission qui s'ouvre donc)...
-une zone neutre qui remonte la tige, ramène le culbuteur à "égale" distance des 2 queues de soupapes en étirant les 2 ressorts de manière à laisser refermer la soupape d'admission. cette zone maintiendra fermées les 2 soupapes pendant le temps de compression et le temps moteur de la combustion...Et ainsi de suite...Le piston va remonter, la came, poussoir et tige en font de même pour que le culbuteur enfonce la soupape d'échap.refoulant les gaz brulés à l'extérieur... Le piston va redescendre, il faut en profiter pour laisser entrer les gaz frais, alors tout le monde descend , creux de came, poussoir et tige au plus bas les 2 ressorts du culbuteur font ouvrir l'adm. et ça remplit...Attention, le piston va remonter pour comprimer tout ça, vite, vite, la came stabilise le culbuteur pour fermer les 2 soupapes, le piston arrive au point mort haut, < eh oh, l'allumage, dépèche toi de faire jaillir l'étincelle à la bougie pour enflammer tout ça >... et voila notre piston violemment rejeté vers le bas.... Je continue ou ça va comme ça ?...
Comme j'ai pas mal tartiné je laisse un peu de place à qui voudra nous décrire même succintement le cas du "8 tiges"...
Et, n'oubliez pas, l'arbre à cames ne fait qu'un tour pendant que le vilebrequin en fait deux, c'est comme quand on compare le travail fait dans le secteur public par rapport au privé... Mais là , pour de la provoque ... Je crains que ça fasse réagir plus que le principe du 8 tiges, enfin, on verra bien, et puis, je dirai que c'était pour rire...
A+
Michel H.