Re: Carburation CS: Ma recette
Envoyé par:
Christian Cottes
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Date: lundi 19 septembre 2011 20:50:16
Remettre en état une auto comme les premières Amilcar, sans concession moderne à l'origine, sans anachronisme, est en effet passionnant. Il est d'ailleurs plaisant de constater sur la route que les CGS et CGSS ne marchent pas beaucoup plus fort, à une exception près : la vitesse de pointe (démultiplication plus longue et surtout graissage forcé qui autorise de plus hauts régimes). Pour le reste, la légèreté des CC/CS et leur suspension plus souple font merveille.
Deux choses sur la températures moteur. Il faut d'abord savoir où on la mesure ; j'ai choisi de placer la sonde sur la durite de sortie de culasse, ce qui donne forcément une température plus élevée que si elle était placée, comme sur ma MG J2 par exemple, dans la boîte à eau supérieure du radiateur. D'autre part, avant de monter l'ensemble, je l'avais étalonné. Résultat : le cadran indiquait grosso modo 5° de plus que la réalité. Et en pratique, je roule plutôt à 95°... au cadran.
Vibrations. Le bloc Amilcar est monté rigide sur le châssis, mais comme celui-ci est du genre souple, il en absorbe une bonne partie. Si "ça cogne", visite conseillée, Journées du Patrimoine ou pas, à l'équipage mobile, et en particulier au palier arrière de vilebrequin. Mais une autre cause de vibrations, fréquente, est dans le mauvais alignement de l'arbre de transmission. Test : lancer la voiture à pleine vitesse, passer en roue libre et voir ce qui se passe.
Ceci dit, une Amilcar vibrera toujours un peu... comme nous vibrons pour elle !