L'adaptation de l'aile arrière droite a nécessité le même type de travail. Par contre il manquait toujours la gauche. Mon expérience en formage de tôle est assez limitée, mais comme d'habitude je considère que je n'ai rien à perdre d'essayer, à part bien sûr un peu de matière et du temps.
La 1ère étape était de faire un gabarit sur la base de l'aile droite. Le voici en cours de construction. Ensuite, sur la base de différentes lectures, j'ai pris mes maillets plastiques de différentes formes, mon sac de sable, mon olive de formage et l'outil pour faire des plis avant rétreint et après pas mal de tatonnement, voici le résultat après bordage avec le fil d'acier de 3 mm. Ce n'est pas parfait, le galbe est légérement plus prononcé (un comble vu le mal que j'ai eu au début pour faire les rétreints), le planage n'est pas exemplaire mais je n'arrive plus à améliorer donc une fine épaisseur de mastic permettra de compenser, mais quand même je suis assez content de mon travail. J'avais envisagé d'utiliser de l'étain au lieu du mastic, mais je n'ai pas osé faire ma 1ère expérience sur cette pièce qui a nécessité beaucoup d'heures de travail.
Même si le masticage n'est pas fini, cet après-midi nous avons positionné l'aile sur la voiture de façon à percer les différentes fixations (évidemment, il y en a une qui tombait derrière l'habillage intérieur (faire et défaire ....). Voici le résultat.

PS : désolé, je n'ai pas de photos intermédiaires de la réalisation, à la fois parce que ces photos là ne sont pas faciles à faire quand on travaille seul et parce que je ne maitrisais pas assez mon sujet et que je recherchais la méthode en même temps que je fabriquais la pièce.

Bon, tout le monde à l'air d'être encore en vacances, mais voici tout de même le résultat de mes 2 derniers jours de ... vacances.

J'ai fini de mastiquer et poncer les ailes arrières, elles sont désormais prêtes à peindre et j'espère m'y mettre demain si la météo le permet (temps sec et pas trop de vent).

Sinon aujourd'hui c'était mon 1er roulage en extérieur. J'ai fait une petite vingtaine de kilomètres. A vrai dire, cela a pris la forme d'une première séance de mise au point car le moteur a tendance à cafouiller. Les premiers constats sont les suivants :
- Cà freine mieux (ou plutôt moins mal) quand les 2 cables sont à la bonne tension. J'avais tout réglé mais visiblement à un moment ou un autre j'ai déréglé celui de gauche.
- Quel est l'imbécile qui a fait un trou dans le bouchon de radiateur. A chaque bosse il y avait un petit jet d'eau et comme je n'ai pas encore monté le pare-brise, c'était pour ma pomme.
- Les vitesses passent, quand elles en ont envie. C'est vrai que depuis le temps que le BNC est en panne, j'ai un peu perdu l'entrainement du double débrayage.
- Il faut que je regarde la pression conseillée par Blockley pour les 19x3.5 car je suis resté avec la pression que j'avais mise pour le montage des pneus et çà saute beaucoup.
- Lors du premier essai, j'ai atteint environ 50 km/h mais çà cafouillait dur. J'ai donc commencé à jouer sur le réglage d'avance et sur les réglages du carbu. Au passage, si quelqu'un roule comme moi avec un Zenith 22HAK, je suis preneur de ces réglages (diamètre de buse, gicleur ralenti et gicleur principal/compensateur). Cà me permettrait de gagner du temps dans la mise au point. Lors du dernier essai, le compteur affiché 75 km/h et d'après la voiture suiveuse lors du 1er essai, l'ordre de grandeur est bon.
A part çà que du bonheur et je crois que çà se voit sur les photos. Au passage, s'il y a une file de voitures ce n'est pas parce que je suis en panne, c'est simplement un feu rouge pour cause de circulation alternée.
Normalement il y avait aussi une photo en roulant, mais je roulais trop vite pour l'appareil photo ou pour le photographe...
Didier

Bonsoir Didier

Super et très heureux pour toi !!Que du bonheur visiblement
Amicalement

Bonjour Didier,

Bravo, magnifique travail.

Les reglages du Zenith selon le catalogue de 1926 :

4 cyl. monob. cyclecar al 62x90

22 HAK 14-55-55 ralenti no 4 livré par le contructeur
22 HAK 15-55-70 ralenti no 4 bon regime tourisme

Type grand sport
22 HAK 18-95-60 livré par constructeur
22 HAK 17-80-75 bon regime tourisme

Merci Jorge pour ces infos, l'essence a évolué mais au moins çà donne une base. Ce matin j'ai mis l'impression phosphatante et la 1ère couche d'apprêt sur mes ailes. Conclusion : y'a encore un peu trop de défauts sur celles que j'ai réalisée. Je vais essayer d'améliorer le planage.

Didier

hier après-midi, j'ai décidé de tout vérifier avant de faire un 2ème roulage:
- écartement des contacts de manéto : OK
- contrôle des bougies : noires donc carburation trop riche et,plus surprenant pour des bougies neuves que normalement j'ai déjà vérifiées, 2 d'entre elles avaient un écartement insuffisnt. Ce qui est sûr c'est que ce n'est pas le piston qui est venu cogner vu l'énorme taux de compression (LOL)
- carburateur : buse de 14, gicleur de ralenti n°4, gicleur/compensateur de 55/65 ( je n'ai évidemment pas toute la gamme). Comme la carburation était trop riche et qu'à l'oeil (pas évident à mesurer sur ce zenith), le niveau de cuve était trop haut, j'ai donc mis une cale de 0,8mm sous le siège du pointeau
- ajout de quelques litres d'essence dans le réservoir pour être sûr de ne pas avoir de souci de ce côté là
Démarrage sans problème puis contrôle du calage à la lampe strobo (contrairement à ce qu'on m'avait dit, cela marche très bien avec une magneto). 2éme surprise, il y a beaucoup trop d'avance, je sais bien que la veille j'ai fait des réglages sur le bord de la route, mais quand même. Après tout cela, essai sur route. Le fonctionnement est bien meilleur que la veille, le moteur est moins bruyant et accélère mieux. Par contre je n'arrive pa à avoir un ralenti suffisamment bas ce qui ne facilite pas l'engagement de la 1ère ou de la marche arrière et pourtant le moteur cale régulièrement en cas lever de pied un peu rapide. Si quelqu'un a une idée, sachant qu'au ralenti le mélange a l'air un peu riche puisque le moteur fume un peu noir. j'ai changé le gicleur par une n°3 sans gain notable et je n'ai pas de n°2. En résumé, la mise au point continue.
Sinon aujourd'hui, jai repris le planage de mon aile AR et le masticage/ponçage. Après environ 5 heures de travail, je pense que c'est bon.

C'est avec un grand plaisir que je poste les premières photos de cette nouvelle version du forum. D'abord parce que çà fait plaisir de se retrouver, ensuite parce que ce sont les photos de mon premier roulage sérieux et de ma première sortie "officielle", qui plus est, à Montlhery (à noter que pour contredire les affirmations habituelles de certains, il y avait 3 fois plus de cyclecars Salmson que d'Amilcar). N'allez pas pour autant croire que le chantier est fini car il reste quelques bricoles et normalement dès la semaine prochaine je démonte le pont arrière car mon réglage du couple conique n'est visiblement (je devrais plutôt dire auditivement) pas satisfaisant.Par ailleurs, j'ai encore plein de choses dont je ne vous ai pas encore parlées même si elles sont déjà réalisées depuis un moment.

Amicalement

Didier

Salut Didier,

Tu as l'air de bien t'amuser

alors ces reglage carbu ?

Les réglages carbu ne sont sans doute pas encore finalisés mais globalement çà marche déjà correctement à part que le moteur cale régulièrement lors des freinages pour arrêt. Bien que n'étant pas un spécialiste du sujet, je vous expliquerai ultérieurement la logique suivie en espérant que certains d'entre vous pourront compléter.

Didier

Bonjour

Bravo à Didier mais aussi à René pour leur chantier cyclecar !
Une belle journée sur cet autodrome mythique
Amicalement

Jean-Marie

Bonsoir,
pour info, j'ai remis mes photos pour les pages 4, 5, 6 et 7. Les 3 premières suivront d'ici peu et après je m'occupe du sujet sur l'AL3345. A part çà j'ai sorti le pont arrière pour refaire le réglage du couple conique le week end prochain. Aujourd'hui j'étais à Rouen. J'ai trouvé que c'était moins bien que les années précédentes, autant pour les pièces que pour l'expo, et je ne dis pas çà uniquement parce que l'Amicale n'est pas présente. Demain, direction Gaillon pour les 110 ans de la course de côte. A priori il y a un superbe plateau avec d'ailleurs quelques Salmson.

Didier

Voila, toutes mes photos sont republiées. En plus j'ai vu qu'au moins l'un d'entre vous a republié les siennes pour ce sujet. Qu'il en soit remercié! Il ne me reste plus qu'à faire la même chose pour 3345, mais pas avant la fin de la semaine. Ensuite je pourrais vous parler d'épisodes précédents (inédits évidemment, on n'est pas à la télé)

Didier

Merci beaucoup d'avoir republié les photos.

Admin.

Cà y est, le couple conique est re-réglé. Désormais on ne m'entend plus arriver de loin... Par contre avec l'ami qui m'a aidé à le régler, nous n'avons pas tout compris. En effet, le calage latéral de la couronne était correct, par contre l'arbre de roue arrivait à se déplacer latéralement avec une élasticité tendant à le ramener sur la droite. Nous avons eu beau regarder les pièces et le plan, nous n'avons pas d'explication, d'autant plus qu'au premier montage ce problème n'existait pas. Il ne reste qu'à espérer que le traitement est définitif.

Didier



Modifié 1 fois. Dernière modification le 03/10/09 22:44 par DIDIERD.

Didier,

C'est la fixation du moyeu gauche du pont arrière qui détermine le jeux latérale de l'axe. L'écrou a l'intérieur du moyeu doit être serré pour tirer la couronne contre sa roulement, puis relâché le minimum possible. L'axe doit tourner librement. L'écrou du moyeu droit doit être serré après le rêglage du moyeu gauche.

Mike

Je suis tout à fait d'accord mais c'est ce qui avait été fait la 1ère fois et il ya vait une élasticité latérale. Désormais elle n'y est plus alors que l'écrou est à peu près à la même position qu'avant

Didier

Comme indiqué dans un message précédent, je ne vous ai pas encore expliqué certaines étapes de la restauration de mon VAL. Voici donc un petit retour en arrière avec à nouveau de la sellerie. Ayant l'esprit cyclecar, il y a longtemps que j'ai décidé de me passer de capote (on évitera les dérives possibles sur ces termes) pour rouler quand il pleut. Ce n'est pas pour autant qu'il ne faut pas protéger la chère auto lorsqu'elle est à l'arrêt. Voici donc la réalisation du couvre-tonneau.

Première chose, la matière première. La toile double épaisseur avec entre les deux une feuille de caoutchouc vient de chez ENPI. Au passage j'ai eu l'impression qu'elle était nettement moins épaisse que celle achetée pour mon BNC il y a quelques années, mais de toutes façons c'est largement suffisant pour un couvre-tonneau. Ensuite il y a les fixations. Globalement, il y a 4 solutions :
- les boutons pression : il faut parfois appuyer comme un damné (pauvre carrosserie en alu) ou tirer comme un malade (pauvre tissu)
- les boutons tenax pour lesquels il faut tirer sur la tête pour les enlever ou les verrouiller mais il y a toujours un couillon pour tirer comme un malade sans lever la tête (je ne citerai pas de nom)
- les verrouillages safety un peu moins courants et qui ne m'inspiraient pas au niveau de la pose
- les tourniquets simples à utiliser, on voit bien si on est en face du trou ! Tout le monde comprend comment çà marche mais parcontre certains oeillets sont difficiles à poser.
J'ai choisi cette dernière solution en prenant la version avec une contre-plaque large fixée par repli de 4 languettes. Je les ai achetés en Angleterre et, coup de chance, lors du dernier RetroBerry, j'ai trouvé un emporte pièce ex-armée française (voir photo) dont les dimensions correspondent.

Maintenant on peut passer au gabarit et au positionnement des tourniquets. Pour le gabarit, il faut choisir une matière avec une rigidité suffisante tout en permettant de prendre la forme. J'ai d'abord essayé sans succès un morceau de revêtement de sol en plastique mais il était beaucoup trop lourd. Par hasard j'ai pu récupérer une sorte de toile plastifiée qui a fait l'affaire.

J'ai enlevé le volant qui nécessite de toutes façons de rapporter des pièces pour prendre en compte son volume et j'ai commencé par positionner le tourniquet du centre sur l'auvent. Après avoir placé l'oeillet correspondant sur ma toile (sans replier les languettes puisqu'il ne s'agit que du gabarit, j'ai placé ensuite celui du centre derrière les sièges. En fait il y a 2 solutions, soit on fait un repère sur la toile à un endroit qui semble convenir, on pose l'oeillet puis on trace le centre de l'oeillet sur la carrosserie et on pose le tourniquet ou alors on pose le tourniquet sur la caisse et ensuite on essaye de marquer le centre de l'oeillet sur la toile "à tatons". J'ai choisi la 2ème solution même si elle peut paraître moins précise car je voulais que mes tourniquets soient toujours à la même distance du bord de la caisse. Par ailleurs, avant de choisir la position d'un tourniquet, il faut s'assurer qu'à cet endroit on a bien un morceau d'ossature en bois pour tenir les vis. J'ai failli me faire avoir et j'ai d'ailleurs du rajouter localement une pièce de bois uniquement dans ce but.
Sur la 1ère photo on voit un oeillet en place, languettes non repliées puis les différentes étapes de repérage, découpe puis pose de l'oeillet.
A ce stade on ne s'occupe pas du tout du contour du gabarit, il faut juste s'assurer d'avoir suffisamment de matière pour couvrir l'ensemble.

Une fois la toile positionnée par le centre, on peut continuer d'un côté en mettant à chaque fois une fixation devant et une derrière puis quand ce côté est fini on peut faire l'autre.
Voici la toile en place. Elle ne parait pas tendue mais il ne faut pas oublier qu'il y a un peu de jeu dans les oeillets. Par ailleurs, le volant aidera à tendre ultérieurement.

bonsoir Didier,super résultat ,de belle sortie en perspectives
je serais à époqu'auto le samedi 7
encore bravo,top,top,top
cyrille